« Le tourisme durable désigne la gestion de toutes les ressources de telle manière que les nécessités économiques, sociales et esthétiques soient rencontrées dans le respect de l’intégrité culturelle et environnementale des territoires visités, de leur diversité biologique et du cadre de vie et l’écotourisme consiste à voyager dans les zones naturelles, conservées relativement intactes, dans le but d’étudier, d’admirer et de jouir du paysage, ainsi sue de tout élément de caractère culturel existant dans ces zones. » selon l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Si le tourisme est créateur d’emploi et source de bénéfices financiers, il a des aspects négatifs. »Les loisirs et périodes de congés sont propices à des pratiques plus polluantes que celles adoptées dans la vie quotidienne. » (Institut français de l’environnement.) Sont en cause : les émissions de C.O. des véhicules mais aussi les déchets divers et l’utilisation de la climatisation.
Des initiatives sont prises dans le but de favoriser un tourisme responsable. Par exemple, dans la station des Gets, membre de l’association « Alpine pearls », un service de navettes gratuites et deux petits trains fonctionnent en saison et un parking gratuit se trouve à l’entrée de la station .La mise en valeur des alpages et leur extension sont en cours de réalisation .Un bilan carbone est en cours d’établissement afin de trouver des solutions à la pollution.
Á Tignes une filiale de Suez Environnement a procédé à la remise en état des espaces verts et du domaine skiable .Il en est de même à l’Alpe d’Huez.
« Voyageurs du monde » intègre dans son programme un respect des pays à visiter ainsi qu’un cahier des charges sur les conditions de travail des hôtels, la préservation des espaces naturels.
Air France, Air Canada et la S.N.C.F proposent aux clients un service de compensation carbone lié aux trajets en versant des dons à des associations environnementales. Ce sont en effet de gros pollueurs.
Deborah Kaplan, directrice de Zerofootprint, partenaire d’Air Canada déclare ; « La compensation en fixation du carbone permet vraiment d’aider l’environnement de trois façons. Cela permet de contrer les changements climatiques attribuables aux émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère résultant de nos activités, de mettre en relief le coût environnemental des biens et services que nous achetons et, lorsque nous compensons par la plantation d’arbres, cela contribue à rétablir les écosystèmes, les habitats et les bassins hydrologiques, en plus de rendre la collectivité plus verte et de créer des emplois. »
La 63 ème Assemblée Générale des l’Association Internationale du transport Aérien, en Juin dernier, a déclaré l’environnement comme étant « le principal défi. »
En Décembre 2006, La Commission européenne a adopté un projet qui couvrira les émissions issues des vols au sein de l’Union
européenne …à partir de 2011 et , pour les vols partant des aéroports de L’U.E vers d’autres destinations, à partir de 2012.
C’est bien joli tout ça. C’est certainement un début, mais c’est bien lointain et d’ici là, les avions continueront à polluer…Et puis …toute compensation financière sort de la poche du client, pour la plus grande partie.
Ami de la Nature, toi qui continueras à pratiquer le tourisme durable en allant, parfois en avion, chez d’autres A.N répartis de par le Monde, tu n’as pas attendu que soit donnée une définition du tourisme durable pour le pratiquer ; désormais tu auras, en plus, droit de payer … que voulez-vous, la nature ça n’a pas de prix !
Sources : Actu environnement.